03 Sep DNA – MULHOUSE Biotechnologies
5 millions de plus pour CellProthera
CellProthera vient de lever 5 millions d’euros supplémentaires. La société de biotechnologie médicale alsacienne peut désormais « aborder sereinement » son essai clinique international programme début 2015.
CELLPROTHERA s’apprête à franchir un nouveau cap. Au premier trimestre 2015, la biotech mulhousienne va pouvoir tester sa thérapie de rupture sur 44 patients en France et en Grande-Bretagne. La start-up créée par le P1 Philippe Hénon va pouvoir mesurer l’efficacité de sa technique, capable de régénérer le myocarde après un infarctus sévère à partir de cellules souches adultes extraites d’un simple prélèvement sanguin et multipliées ex-vivo par un procédé entièrement automatisé.
Sept recrutements
Cet essai clinique de phase I/II a été rendu possible par la quatrième levée de fonds réalisée par la société. CellProthera annonce, dans un communiqué, avoir réuni cinq millions d’euros qui lui ont été apportés par un family office (3 millions) et par deux actionnaires historiques de la start-up qui ont réinvesti dans la société. Ce nouveau tour de table, précise-t-elle, porte à 19,4 millions d’euros le financement global réuni en cinq ans. Ces derniers mois, la société, désormais en passe de devenir établissement pharmaceutique, a par ailleurs procédé à sept recrutements -qui portent son effectif à 17 personnes- « pour soutenir sa croissance », précise- t-elle. Elle a également quitté le Technopole de Mulhouse pour emménager dans de nouveaux locaux situés au cœur de Mulhouse qui vont lui permettre de continuer à grandir sereinement. Car CellProthera, qui « compte prochainement compléter ses effectifs », est d’ores et déjà à la recherche de 20 millions d’euros supplémentaires, nécessaires pour préparer son essai clinique de phase III et la commercialisation de sa technique médicale. Elle dispose en tout cas d’arguments solides. Au vu de « ses avancées et premiers résultats encourageants », le ministère de l’Économie, du Redressement productif et du numérique l’a d’ailleurs choisie pour figurer parmi les douze biotechs françaises qui bénéficieront du plan biotechnologies médicales.
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